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PAES

Quel est donc cette chose?

C’est une putain de grande salle.

C’est simple, 24 rangées de 100 chaises, et je suis devant. Calcul stupide à faire quand on est déjà un peu stressé: sur ces 24 rangées, deux passeront en médecine.

On doit s’asseoir, mettre nos sacs sur le côté, éteindre nos téléphones et attendre. Longtemps. Signer une feuille, attendre la distribution des feuilles de QCM, attendre la distribution des sujets (« face contre table, attendez le signal pour commencer »). Attendre que tout soit en ordre. Il est 9h11, l’épreuve dure trois heures, vous avez donc jusque 12h11. Brillant.

C’est de la chimie, de la chimie organique, de la biologie moléculaire et de la biochimie, ils sont bien aimable, on aurait effectivement pu s’ennuyer un peu.

« N’oubliez pas de vérifier que le sujet comporte bien 18 pages ». Je compte. Ils ne se sont pas trompés. Ils ne se trompent jamais.

Nom, prénom, paes.

Afin de passer un agréable moment de détente et de plaisir, je commence par la chimie organique, question 21. Ca parle d’hydrocarbures. Clairement, on s’en branle. Mais j’ai tout appris. Comme ça, je pourrais me la péter quand je serais agent d’entretien chez total.

Donc question 1… a… c… d…

Si vous avez suivi, c’était malheureusement pas la question 1, mais la 21, perdu. Je lève la main, c’est le doyen qui arrive. « Feuille de QCM ». Je serais poli demain.

Donc re-nom, re-prénom, re-PAES, et re-question 21. a, c, d.

Je termine la chimie organique. Des formes bateau et chaise, des isoméries, des composés inutiles qui se transforment en d’autres composés inutiles.

Remarquez l'imagination des mecs: une chaise. Ce doit être du Starck. Mais c'est vrai que nommer ça "forme oiseau qui vole avec un asticot dans la bouche" risquerait de faire perdre toute crédibilité

Puis je passe à la chimie normale, question 1. Ca parle de nombre de degrés d’oxydation. Clairement, on s’en re-branle. Mais j’ai tout appris. Comme ça, je pourrais… Ah non, ça ne sert vraiment à rien.

A peine ai-je eu le temps de terminer la chimie qu’une voix grave, sourde, puissante résonnait au millieu de la foule d’élève terrorisée. « IL VOUS RESTE… DEUX HEURES ».

Coup de tonnerre. Certains s’épongent le front, d’autres tournent fébrilement leur sujet dans l’espoir que soit demandée la couleur du cheval blanc d’Henri IV. Une fille tombe dans les pommes juste derrière moi. Le doyen arrive. « Heu… Ben accompagnez la dehors ». La malheureuse ne reviendra jamais (sans doute dévorée par un surveillant, ils m’avaient l’air louches à me regarder à chaque fois qu’ils passaient comme s’ils hésitaient entre le gratin dauphinois et les frites pour m’accompagner). Une de m… heu… la pauvre.

Je suis en avance. Largement. Ce n’est sans doute pas étranger au fait que j’ai sauté la moitié des questions.

J’attaque la biochimie. Ca parle d’acides aminés. Il faut reconnaître celui la. Glycine, Valine, Leucine? C’est un acide aminé essentiel? Et autres questions métaphysiques que tout le monde se pose au moment du petit déjeuner.

Heureusement, les formules des acides aminés sont affichées dans ma douche ET dans mes toilettes, au dessus du cycle de Krebs. Au lieu du temps perdu à les apprendre par coeur, j’aurais pu -par exemple- avoir une vie sociale, mais les acides aminés, c’est trop cool. Et facile à caser dans une conversation. Mes amis savent jouer du piano, faire de l’escrime, boire un baron de vodka sec sans vomir, peindre un nu, monter sur un cheval sans se casser la gueule de l’autre côté. Ahah, moi je peux vous citer la formule de l’isoleucine, bande de ploucs.

Bref, grâce à mes longues constipations, j’ai tué sa maman en biochimie. Amis P1: tapisser les toilettes de cours et éviter les pruneaux, la se trouve la clef de la réussite.

Et j’ai fini par la biomol. Arrivé à la dernière question (b,d) je me suis rendu compte que j’en avais sauté une, au tout début (je suis relativement lent à la détente). Il me restait 1/4h. J’ai agité les deux bras tout en expliquant à mon coeur qu’un infarctus tout de suite ce ne serait pas très très sympa. Nom, prénom, paes.

IL VOUS RESTE CINQ MINUTES.

Question 62.

IL VOUS RESTE DEUX MINUTES.

Question 86.

C’EST TERMINE, VOUS VOUS LEVEZ, VOUS POSEZ VOS STYLOS, VOUS RETOURNEZ VOS COPIES.

J’ai fini à temps. Il faut attendre un quart d’heure de ramassage des copies, de signature, de recompte. J’ai un mois et demi de vacances devant moi. Dehors, les grands nous attendent avec un petit pot de fin de première session.

Madame C est morte.

Juste devant moi, avec les deux infirmières à côté, et sa fille appelée en urgence quand j’ai trouvé 5/3 de tension.

J’avais pas envie de rester, je voulais aller refaire un lit, remplir des carafes. Mais on m’a demandé de faire pleins de trucs. Prendre la tension, échanger le tensiomètre avec un mieux en cardio. Prendre la température. Reprendre la tension. 4/2. Elle était mieux depuis trois jours. Elle n’avait pas très faim à midi. Impossible de trouver une veine, pas de retour avec si peu de tension. Ce matin, elle avait choisi ses repas du lendemain. Elle avait demandé des coquillettes avec sa pintade. 4/2. Je vais chercher le paravent qu’on avait toujours pas mis. Madame B, dans la même chambre, me dit qu’elle l’a forcée à manger pour faire plaisir à sa fille, et elle s’en veut. J’essaie de la rassurer. J’échoue lamentablement. La fille arrive, madame C ne fait que respirer, mais elle ne bouge pas. Quand j’ai débarrassé son plateau un peu avant, j’ai cru qu’elle dormait. Madame C ne respire plus. Je sors. Le fils arrive, sait que sa mère va mal mais ne sait pas qu’elle est décédée. Il me demande si il peut entrer dans la chambre.

Madame C est dans le service depuis que je suis arrivé, je lui apportais moi-même son plateau car je l’aimais bien, je discutais avec sa fille qui venait lui donner à manger tous les soirs.

Ce matin, madame D a sonné quelques minutes après mon arrivée à l’hôpital, je suis donc allé voir dans sa chambre: elle avait besoin du bassin pour la grosse commission. J’ai déboutonné son pyjama, ai glissé le bassin en lui soulevant les fesses, ai attendu qu’elle re-sonne pour me dire qu’elle avait fini. J’ai mis deux bonnes minutes à revenir puisque je faisais autre chose à ce moment la, minutes ou elle attendait, les fesses souillées pendant lamentablement dans sa propre merde. Elle s’est tourné sur le côté, je l’ai essuyée avec du papier, du coton, divers produits. Ca a certainement été extrêmement humiliant pour elle. Ca n’a pas été particulièrement agréable pour moi.

En fin de matinée, vu que j’avais un trou paperasse (ça arrive deux fois par service, tout le monde s’arrête et écrit plein de trucs bizarres sur des papiers que de toute façon personne ne lira jamais) après la prise des 22 tensions, 22 températures et tout plein de diurèse, sat’ et tout ça (au bout de la 10ème tension, ce n’est plus très vraiment beaucoup rigolo du tout, mais je suis expert ès tension maintenant, je peux la deviner rien qu’en écoutant quand l’appareil s’arrête de dégonfler), j’ai discuté un peu avec cette dame et sa coloc’ d’hôpital qui sont les plus marrantes du service (sa voisine a essayé de me refiler un billet de 10€ juste parce que je l’avais accompagnée à sa consultation et attendu avec elle, preuve que ce ne doit pas être trop habituel).

On a parlé avec madame D de sa mobilité, elle m’a dit qu’elle avait peur de se déplacer. Je suis sorti de la chambre, ai ouvert la porte en face, et ai ramené un déambulateur. Madame D a eu un peu de mal mais s’est levée. Seule. Puis a été aux toilettes. Seule. Et ravie.

Personne n’avait pensé à lui amener un putain de déambulateur. On a lavé, changé, torché une personne capable de le faire presque seule.

Tout à l’heure, un aide-soignant s’est fait engueuler par une stomato-jsais-pas-quoi-jai-rien-compris parce qu’il n’avait pas aidé monsieur H à faire sa toilette. Monsieur H se débrouille très bien tout seul, ne demande pas d’aide, mais on devrait lui laver jambes, pieds et fesses. Effectivement, monsieur H à de gros oedèmes qui doivent rendre assez douloureux sa toilette des jambes. Mais… Ils n’ont pas le droit de se battre pour garder le plus longtemps possible leur indépendance? Quand je vois monsieur C, qui est plus que valide tant mentalement que physiquement, et qui se laisse complètement aller, demande à ce qu’on l’aide pour tout, demande un biberon (oui, en vrai il parait que ça s’appelle canard, mais un verre avec un embout qu’il faut téter, j’appelle ça un biberon pour vieux) pour boire… Je me dis que ceux qui veulent rester digne tant qu’ils le peuvent doivent être soutenus. Pas maternés. Ils ont probablement déjà assez peur de ce qui va leur arriver sans qu’on accélère le processus.

Sinon en vrac:

-Mon premier décès. Je n’étais pas la, c’était le matin. La veille, je lui faisais manger son dîner et me disais qu’elle allait mieux, elle me parlait un peu pour une fois et souriait. Appris de manière douce pendant les transmissions: « Bon ben madame N, paix à son âme! ». Bizarrement, pas eu trop de problèmes avec ça. Je revois juste sa tête parfois. Je crois que j’avais peur que ça arrive alors je m’étais préparé.

-Mon premier patient que je déteste: madame P m’a craché dessus en me visant, puis a craché sur l’élève infirmière qui a tenté de prendre le relais. J’aurais pensé à un simple syndrome de je-perds-total-la-boule, mais j’ai rencontré la famille qui m’a traité d’ « incompétent-pfffffffff-inutile-pfffffff » quand je leur ai expliqué (phrase que j’ai énormément répété pendant cette semaine et demie) que je ne savais pas, et j’ai cru qu’ils allaient pendre le médecin sur un pied à perf’ quand ils ont commencés à l’insulter pour rien. J’avais oublié qu’au delà de leur maladie, de leur état, il y avait des gens, donc des sympas, et des cons (même si c’est très schématique, ils avaient sans doute peur…).

-« On ne devrait jamais avoir à enterrer ses propres enfants ». Madame B a perdu son fils il y a quelques mois. Elle a pleuré, un peu. J’ai eu du mal à ne pas pleurer aussi en entendant l’histoire. Une rupture, une vie foutue en l’air, des médicaments, une visite un après midi…

-Je commence à savoir faire pleins de gestes. Mais pas poser un cathé. C’est les élèves infirmières qui s’en chargent, et quand j’ai demandé, elles m’ont dit que pas trop, parce que c’est difficile et que je risque de rater. Juste une question, vous avez appris comment mesdames les futures infirmières? Donc j’ai du m’entraîner sur un ami qui à fait pareil sur moi. Je suis une passoire.

J’ai bien aimé mon premier jour en gériatrie à miniville.

Parce que c’est la première fois que je vois un hôpital, parce qu’il y avait des élèves infirmières pleines de vie, parce que j’ai fait une sous-cutanée et que j’avais l’impression que c’était le truc le plus important du monde, parce que j’étais occupé toute la journée. La cheftaine surveillante cadre de santé m’a tout présenté, et puis j’ai suivi un peu tout le monde et adopté la technique du « je demande à tout faire tout le temps », donc on m’a laissé tout faire pour que j’arrête de souler. J’ai pas eu trop le temps de voir les patients du coup: bonjour, je pique, pic, c’est les médicaments pour ce soir madame truc, au revoir.

J’ai moins aimé mon deuxième jour.

Parce que c’était plus la première fois de ma vie que je voyais un hôpital, parce qu’il n’y avait plus d’élèves infirmières pleines de vie mais deux aide-soignantes super-mal-baisées et une infirmière avec un piercing sur le nez, ce qui suffit à définir le personnage (non, je généralise pas du tout).

Donc les aide-soignantes. Déjà elles ont eu du mal à comprendre que je ne connais RIEN au service (rien à tout l’hôpital au fait). Elles soupirent quand j’explique que non, je ne sais pas ou se trouve le « truc-vert », quand je mets pas de gant alors qu’il faudrait, quand je mets des gants alors qu’il faudrait pas.

Je me suis fait engueuler parce que j’ai demandé si je pouvais « manger un des gâteaux des vieux » (ouh pas bien), alors qu’elles parlent aux patients à la troisième personne (« Mais non il marche tout seul monsieur truc! Hein il marche ! Ouh ben il s’est fait caca dessus monsieur truc! » Monsieur truc à quelques problèmes de santé mais il a encore toute sa tête ma grande).

Je me fait engueuler parce que j’ai dit « Euh quelqu’un peut m’aider madame chose se casse la gueule »: elle a tilté sur le « casse la gueule », alors que devant madame chose en question, un des dix neurones de cette si charmante aide soignante à fait remonter l’état olfactif de la chambre de son nez délicat à son hypothétique cerveau, celui ci n’ayant pu s’empêcher de faire repartir vers la bouche un sonore « Ce qu’elle pue elle! ». Oh certes, madame chose sent le putois incontinent, mais on aurait pu en discuter dehors. Madame chose n’est pas sénile non plus en fait.

Bon, ça doit être de fréquenter tout plein de gens vieux qui rend aigri.

L’infirmière M avait ce jour la échangé ses horaires, et ça l’emmerdait grave d’être la (ça m’emmerdait grave qu’elle soit la aussi, on était ok sur un point). Alors aider un peu un élève (heureux dès qu’on lui laissait faire la moindre dextro qui plus est) lui apparaissait comme la pire des punitions. L’infirmière M m’a donc gentiment laissé tomber.

Heureusement, jusqu’à 16h, il y avait une seconde équipe. L’infirmière A, très sympa, m’a tout montré, tout laissé faire. Bon, c’est vrai qu’après la 30ème injection de lovenox (anticoagulant donc traitement ou prévention des phlébites, et comme ils sont tous vieux, ils risquent tous d’avoir des phlébites, donc ils ont tous du lovenox) on fini par s’en lasser, mais on se sent un peu utile.

Ah, et y’a sûrement un médecin, mais il a une cape d’invisibilité. Je suspecte l’ordinateur de faire les prescriptions toutes seules.

Donc après le départ de l’équipe à 16h, comme je m’emmerdais, ben j’ai parlé à mes patientes (oui, que des femmes en gros dans le service, c’est étrange d’ailleurs).

Enfin à celles qui vont bien, pas à madame bidule, qui malgré son grand âge conserve une ouïe de compétition et qui croit qu’on s’adresse à elle dès qu’on parle à une autre patiente dans la chambre. Ce qui fait que cette patiente à qui on parle réellement est perdue, que plus personne ne comprend rien et que j’ai envie de  bâillonner madame bidule pour pouvoir continuer tranquilou (ou de mélanger les somnifères avec la compote).

Pas à madame chosemuche non plus, Alzheimer de son état, qui veut me faire des câlins tout le temps: même si elle est affectueuse, je l’ai vu mettre sa main dans sa couche avant le repas.

Pas plus à madame chouette (j’arrive à cours de « machin chose bidule chouette » la il va falloir trouver un autre système dans le futur) qui a attrapé la gale dans sa paisible maison de retraite et qui l’a refilée à tous les résidents, aux soignants la bas, et aux pompiers qui l’avait amenée à l’hôpital, puisque la résidence à malencontreusement omis de prévenir les pompiers et que madame chouette a oublié de préciser ce léger et insignifiant détail. Madame chouette oublie pas mal de truc d’ailleurs. Manger et parler, par exemple. Ca aussi c’est contagieux apparemment, puisqu’elle n’a jamais eu de visites de sa famille.

Ceux la ne sont pas particulièrement attachants… C’est juste un mélange de pitié et de peur par rapport à ce que nous on deviendra. C’est dur aussi de croiser les fils et filles, on leur présente leur maman qui les élevait quelques années plutôt dans un lit, démente ou muette, le regard vide, incontinente, faible…

Mais celles qui ont encore leur tête sont sympas, un peu de repos. Elles sont contentes de discuter (moi aussi d’ailleurs), balancent sur les aides-soignantes (moi aussi d’ailleurs -ouh pas bien-) et en plus j’apprends plein de trucs sur leurs maladies. Tiens d’ailleurs en gériatrie y’a pas vraiment de maladies au final, ils sont juste vieux. Ou plutôt y’en a tellement qu’on les parque ici en attendant que ce soit « moins pire ».

Donc les vieux, on les case la avant de les renvoyer mourir chez eux. On les retourne sans leur parler, même s’ils ont mal. On les change la porte ouverte, alors que la chambre donne sur un point de passage pour deux services. On se fout de leur gueule en leur présence (à la limite faites ça dehors quoi).

Les vieux, tout le monde s’en tape. Et moi pas encore assez, apparemment.

J’ai toujours été un élève moyen. J’ai redoublé une classe, j’atteignais péniblement la moyenne, je dormais en maths et je n’ai jamais rien compris à la physique.

Quand on m’a demandé ce que j’allais faire plus tard, j’ai choisi médecine. Sans trop réfléchir d’ailleurs. J’ai cherché un peu comment ça se passait, et j’ai appris qu’il y avait un concours que tout le monde décrivait comme très difficile, impossible, insurmontable, un carnage, une boucherie, des meurtres, des suicides, des dépressions nerveuses, du tranxen.

On m’a donc gentiment fait comprendre que j’avais pas trop trop le profil, que j’étais nul/la honte de la famille/de la ville/de la nation/de l’espèce humaine/un navet, mais j’ai décidé de tenter ma chance. De toute façon je n’avais pas d’autres idées.

J’ai fait ma première première année (P1) et je me suis rétamé comme une merde (ben oui, c’est pas un conte de fée).

J’ai fait ma deuxième première année (PAES) et j’ai réussi.

Passer de dix heures de boulot par mois à dix heures de boulot par jour fut un tantinet difficile. Mais au cours de ma première première année, je suis passé du stade « Je fais médecine par défaut » (donc si je loupe ben je ferais avocat/banquier/fleuriste) au stade « Je veux faire médecine » (donc si je loupe ben je ferais noyé/pendu/punk). Et c’est sûrement pour ça que j’ai réussi (bon, peut-être aussi parce que je j’avais des fiches dans la douche/le frigo/les toilettes/le paquet de clopes/mon Nesquick/mon portefeuille/le cendrier/mes préservatifs/ma trousse/la boite aux lettres/mon lit).

Donc lundi, je commence mon stage infirmier. Je vais voir des vrais gens malades, et pas des conneries de végétaux qui baisent (oui, en médecine, on étudie la reproduction des végétaux, c’est très beaucoup méga super).

Et j’ai pas mal hâte.

Bref, sur ce blog, je vais revenir sur ma P1, ma PAES (oui c’est la même chose mais un mec dans un bureau à La Défense à décidé que PAES c’était vachement plus classe quand même), et parler un peu de ma P2.

Amis néo-PAES, c’est toujours jouable, du courage!